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🌿Réussir son emballage agroalimentaire durable partie 1 : session Foodup avec Marie Jemine de l'Empoteuse

  • 18 juil.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 juil.

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Lors de cette première session sur l’emballage durable, Marie de l’Empoteuse a posé les bases d’une réflexion essentielle : comment concilier praticité, hygiène et écologie dans nos choix d’emballage alimentaire ?


Cette session était cruciale pour nos porteuses de projets dont le travail est varié : on parle de biscuits pour enfants, de pots pour bébé, ou encore d'alternatives au sucre. La discussion a souligné l’urgence de solutions concrètes face à l’impact environnemental des emballages. Marie a partagé son expérience, notamment les défis qu’elle rencontre avec l’Empoteuse, et les enseignements tirés de collaborations réussies, comme celle avec des glaciers qui ont mis en place des circuits de réemploi efficaces.

Elle a rappelé que le choix d’un emballage n’est jamais anodin : le plastique, le verre, l’inox, le carton tous ont des avantages et des limites. Réutilisabilité, recyclabilité réelle, transport, coût, impact carbone... chaque option mérite d’être analysée.


🎯 Pourquoi miser sur un emballage responsable ?

L’emballage est souvent la première impression qu’un client a de votre produit. C’est aussi ce qui en dit long sur vos engagements. Un emballage bien pensé peut refléter vos valeurs, protéger efficacement vos produits, tout en minimisant votre impact environnemental.


🧩 Étapes pour un emballage réussi :

  1. Comprendre son produit : texture, durée de conservation, mode de transport. Un biscuit sec ne s’emballe pas comme une compote


  2. Choisir le bon matériau :

    • Carton : léger, recyclable, économique, mais moins résistant à l’humidité.

    • Plastique : léger et hermétique, mais problème majeur de pollution, sauf si réutilisé ou recyclé efficacement.

    • Verre : noble, réutilisable, mais lourd et énergivore à produire.


    Carton :

    • Avantages : léger, économique, facilement recyclable, souvent accepté dans la collecte sélective. Il peut être compostable s’il est brut (sans plastification).

    • Inconvénients : moins résistant à l’humidité, peu adapté aux produits liquides ou gras sans doublure. Il nécessite parfois des couches plastiques ou aluminium, ce qui complique le recyclage.

    Plastique :

    • Avantages : léger, hermétique, résistant, très modulable (formes, tailles, textures). Moins énergivore à produire que le verre.

    • Inconvénients : très polluant s’il n’est pas recyclé ou réutilisé. Il finit souvent incinéré ou en décharge. La plupart des plastiques dits “recyclables” ne sont recyclés qu’une ou deux fois, voire pas du tout. Pollution des océans et perturbateurs endocriniens restent des enjeux majeurs.

    Verre :

    • Avantages : 100 % recyclable à l’infini sans perte de qualité. Inerte (pas de transfert chimique vers les aliments). Image premium. Réutilisable dans des systèmes de consigne.

    • Inconvénients : lourd et donc énergivore à transporter. Très énergivore à produire. Fragile. Coût élevé. Moins pratique pour les grandes séries économiques.


    Donc, que choisir ?

    • Si tu es dans une logique de circuit court et de réemploi → le verre devient pertinent.

    • Pour de l’expédition ou du vrac sec → le carton peut suffire.

    • Si tu dois garantir l’étanchéité et la légèreté → le plastique est parfois difficile à éviter, mais à choisir réutilisable ou recyclable.


  3. Penser au cycle de vie : le produit est-il consigné ? Peut-il être collecté, lavé et remis en circulation facilement ?


  4. Tester la praticité : ouverture facile, étiquetage durable, résistance au lavage si réutilisable.


Et la consigne dans tout ça ?

La consigne revient en force. Mais pour qu’elle fonctionne, elle doit être pensée dès le départ : logistique de retour, nettoyage, standardisation des formats, coût. Marie a insisté : la consigne ne doit pas être déséquilibrée. Un pot consigné à 1 euro ne doit pas coûter 5 euros à collecter, laver et redistribuer.


🏷️ Ce qu’il faut absolument mettre sur une étiquette

Une bonne étiquette est lisible, réglementaire et résistante. Elle doit mentionner :

  • Dénomination du produit

  • Liste des ingrédients et allergènes

  • Poids net

  • DLC / DDM

  • Coordonnées du producteur

  • Numéro de lot

  • Éventuellement, les consignes de conservation


⚠️ Attention : pour les emballages lavables, l’étiquette doit tenir, mais aussi pouvoir partir facilement au lavage. Testez vos étiquettes !


🔚 En conclusion

Ce premier échange avec Marie de l’Empoteuse a permis de poser les bonnes questions. L’emballage est à la fois un outil marketing, un enjeu logistique et une responsabilité environnementale. Pour bien faire, il faut du bon sens, un peu d’ingéniosité... et beaucoup de collaboration.







 
 
 

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Photos @legreenstudio @Gauthier Houba @visit.brussels

Anna et Manon unissent leurs forces pour créer "Les Surettes", une gamme de produits à base de sureau. Leur objectif est de valoriser une tradition familiale en proposant une variété de délices à base de cette plante remarquable. Leur premier produit phare est le sirop de fleur de sureau, avec des projets futurs incluant des tisanes, des gelées, et même du vin.

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